Journée mondiale des droits des consommateurs

Le 15 mars de chaque année marque la Journée mondiale des droits des consommateurs. Cet événement a pris naissance dans les années 80 pour mobiliser l’action des citoyens et promouvoir des produits plus sûrs et la protection du consommateur. A cette occasion, nous tenons à souligner le « droit de savoir » du consommateur concernant l’existence de substances chimiques nocives dans les produits de tous les jours, aussi appelés des biens de grande consommation.

En fait, nous sommes entourés, dans notre vie quotidienne, de substances chimiques potentiellement nocives. Ces substances chimiques sont présentes dans de nombreux produits de consommation comme les additifs dans les plastiques, les retardateurs de flamme dans les meubles et les sièges d’auto, les plastifiants dans les jouets ou les planchers en PVC, etc.

Ces substances nocives pourraient être libérées dans l’environnement et se retrouver dans notre corps via la nourriture, par contact avec la peau ou même par l’air que nous respirons. Elles sont considérées comme des substances appelées « substances extrêmement préoccupantes » (SVHC) en raison de leurs propriétés dangereuses particulières. Ces substances sont :

- Substances classées cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, catégorie 1A ou 1B
- Substances persistantes, bio-accumulatives et toxiques ou très persistantes et très bio-accumulatives
- Substances qui causent un niveau de préoccupation équivalent similaires à ceux mentionnés ci-dessus, telles que les perturbateurs endocriniens.

Afin de protéger les citoyens et l’environnement, le règlement de l’UE sur les produits chimiques, REACH (enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des produits chimiques), a défini l’obligation pour les fournisseurs d'articles de communiquer sur les SVHC dans les produits en fin de chaîne d’approvisionnement, mais ont également établi le « droit de savoir » du consommateur sur les SVHC contenues dans une concentration supérieure à 0,1% en masse. Ainsi, les consommateurs ont le droit de demander ces informations aux fournisseurs du produit, ces derniers étant tenus de fournir les informations dans les 45 jours.

En outre, pour faciliter l’utilisation par les consommateurs de leur « droit de savoir », une application - Scan4chem - a été développée pour les aider à connaître les substances chimiques nocives classées comme SVHC et qui sont présentes dans les produits de consommation. L’application Scan4chem a été développée dans le cadre du projet EU LIFE AskREACH, en collaboration avec le Helpdesk REACH&CLP Luxembourg et le département IT for Innovative Services (ITIS) Luxembourg Institute of Science and Technologie (LIST) et fonctionne dans 14 pays européens.

Utilisez l’application Scan4Chem pour numériser le code-barres de produits de grande consommation comme un jouet, des meubles, des vêtements, de l’électronique, etc. tout en faisant vos achats quotidiens ! Dans le cas où les informations de l’article numérisé sont incluses dans la base de données, l’application vous indique si l’article contient des SVHC ou non. Si aucune information n’est disponible, utilisez l’application pour envoyer une demande directement au fournisseur !

Il est important de garder à l’esprit que plus nous envoyons de demandes, plus les fournisseurs entreront leurs informations sur les SVHC contenues dans leurs produits dans la base de données. De cette façon, nous pouvons enrichir la base de données Scan4chem et donner aux consommateurs les moyens d’agir et de décider de manière éclairée sur les achats qu’ils effectuent !

 

 

« Installez votre application à partir de Google Play ou l’App Store »

Scan4Chem, Luxembourg Institute of Science and Technology